Le blog de Philippe Liria

Auteur, formateur, consultant et éditeur de français langue étrangère (FLE)

Un TBI ? Pour quoi faire ?

Posted by Philippe Liria sur 22/12/2009

Photo : García Ortega

En 2010, DifusiónEDML va proposer de nouveaux contenus pour le tableau blanc interactif ou TBI. Ce sera un complément didactique qui vous permettra de tirer le meilleur parti de nos manuels pour vos classes. Mais nous ne voulons pas nous contenter de concevoir du matériel pour les professeurs, nous voulons aussi et surtout le faire avec les professeurs. C’est pourquoi nous avons ouvert ce blog, afin de vous permettre d’y laisser vos remarques ou vos commentaires sur ce nouveau support et le matériel qui doit ou devrait l’accompagner. Ce blog se veut être un véritable lieu d’échanges et de débat.

Au cours de nos ateliers et journées, nous avons recueilli des opinions de professeurs sur le TBI. En voici un petit résumé que nous vous proposons sous forme de liste :

  1. Le TBI doit être au service de l’enseignant et pas l’inverse ;
  2. C’est notre méthodologie qui doit déterminer l’usage du TBI mais en aucun cas le contraire ;
  3. Sans une réflexion méthodologique préalable qui définirait l’intégration du TBI dans la classe, le TBI n’est qu’un support onéreux pour une simple projection de PDF ;
  4. Si les élèves n’apprennent vraiment qu’en communiquant, le TBI ne sera le bienvenu que s’il renforce la communication et l’interaction dans la classe ;
  5. C’est beaucoup plus pratique que d’avoir à manipuler un tableau, un lecteur CD, un projecteur, un téléviseur… C’est vraiment pratique ;
  6. Le progrès dans la classe ne vient pas de la technologie mais de la méthodologie : le TBI ne sert à rien si les méthodologies sont dépassées ;
  7. La valeur d’un outil didactique dépend de son utilité dans la classe, pas de son prix sur le marché ni d’un effet de mode ;
  8. Le TBI permet de rendre les corrections d’activités beaucoup plus interactives.
  9. Les élèves ne viennent pas en classe pour se taire devant un écran de projection. Autant aller au cinéma !
  10. Un écran avec des présentations dynamiques peut maintenir la motivation des élèves une semaine ; en revanche, une dynamique de classe actionnelle où dominent l’interaction et la conscientisation de l’apprentissage maintiendront la motivation pendant toute l’année ;
  11. Selon  le CECR, l’élève est au centre du processus d’apprentissage, pas le TBI ;
  12. Les élèves adorent. On sent que le TBI crée une nouvelle dynamique qui les motive.

Ces idées vous inspirent ? Qu’ajouteriez-vous ? Vous n’êtes pas d’accord ? Nous attendons vos réactions !

9 Réponses to “Un TBI ? Pour quoi faire ?”

  1. Yvette said

    Je n’ai pas encore eu la possibilité d’essayer un TBI car ma classe n’est pas équipée. Pour convaincre mon directeur d’en faire l’acquisition, je vais avoir besoin d’arguments solides pour présenter les bénéfices de l’utilisation du TBI en cours. Je vais donc suivre avec intérêt ce blog qui je l’espère pourra m’éclairer sur les avantages de ce nouvel outil et sur les matériels qui peuvent être utilisés avec un réel objectif didactique. À bientôt !

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    • Le TBI est un outil de plus, qui va certainement enrichir la dynamique de nos cours à condition qu’on n’attende pas tout de lui. Il ne faut qu’il se substitue à l’enseignant. Un peu comme un couteau suisse, il permet de réunir sur un seul support une multiplicité d’outils qui vont nous aider à rendre nos plus interactifs. Mais, comme le couteau suisse, son utilisation dépend de la personne qui le manie. C’est pour cela que la formation est indispensable que je le rappelle dans le petit article que je viens de publier sur ce blog à partir d’une information paru sur Internetactu.

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  2. roland 71 said

    Je dispose depuis un an d’un TBI dans ma classe maternelle ( moyens et grands) et je peux vous dire que cet outil, car il s’agit bien en effet d’un « outil », de par ses possibilités a beaucoup changé le regard des élèves…qui se l’approprient très rapidement et m’aident à en tirer le meilleur parti. Les discussions sont vives, l’argumentation est là, c’est vraiment « l’interactivité ».
    Je m’en sers pour les rituels: appel, calendrier, météo…et la liste des utilisations en classe est longue encore!

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  3. roland 71 said

    si vous êtes intéressés, voici l’adresse de mon blog, dédié lui aussi au TBI, mai en version plus « pratique »: http://tbi.blog.sfr.fr/blog/

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  4. […] Un TBI pour quoi faire ? (article de Philippe Liria) […]

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  5. eric said

    Les TBI/ TNI sont avant tout utilisés pour mettre en avant les professeurs incompétents dans le domaine des TICE. Les élèves sont passifs comme pour un cours magistral. Parfois, on note un intérêt mineur mais à 3000 euros le TBI, on peut largement s’en passer. Certes les élus y trouvent leur compte médiatique, certains IA aussi, mais on se moque de l’élève qui ne sait plus lire et écrire. Quant aux compétences du B2i, on s’en moque encore plus. L’essentiel est de faire bouger des objets, de créer des oeuvres avec des outils tout faits et en 5 secondes , on devient un grand artiste avec le TBI. Maintenant, s’il faut utiliser ses mains avec un pinceau, cela devient beaucoup plus difficile. Vive l’école du pipeau qui ruine les contribuables!

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  6. tip.fr said

    les tbi sont souvent attendus et n’ont pas toujours dans un premier temps l’effet escompté. En effet par manque de ressources et de formation du corps enseignant, ils sont régulièrement relégués au fond d’une salle informatique à prendre la poussière.
    La forte évolution et le développement des TIPE va surement permettre de créer une dynamique permettant aux enseignants en manque de formation, de surmonter leur difficulté technique pour la mise en œuvre et la création de contenu

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  7. […] Un TBI pour quoi faire ? (article de Philippe Liria) […]

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