Le blog de Philippe Liria

Auteur, formateur, consultant et éditeur de français langue étrangère (FLE)

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Le FLE se donne rendez-vous sur les planches

Posted by Philippe Liria sur 01/09/2017

Le rideau tombe. De juillet et d’août il ne reste que les décors de l’animation estivale des stages d’été qui se tiennent un peu partout en France. Les acteurs, profs-stagiaires et profs-formateurs sont repartis. Pour la plupart d’entre eux, c’est la rentrée scolaire avec toutes les « surprises » qu’elle réserve. Mais on est prêts à l’attaquer après le plein d’énergie que nous apporte le repos des vacances mais aussi ces formations données ou suivies ici ou là. L’été est en effet un excellent moment pour se ressourcer. On retrouve de vieilles amitiés et on en tisse de nouvelles. Et c’est certainement l’une des plus belles choses que nous offre ce monde du FLE, cette rencontre avec l’autre, venu(e) des quatre coins du monde pour se former ou partager son expérience de formateur/-trice avec le reste de la planète FLE. Elles et ils arrivent du cercle arctique, de Maurice, de Séoul, de Jordanie ou tout simplement de Pologne ou de Suisse. Peu importe ! Ils ont en commun la volonté de chercher à partager des instants de leur réalité en français, malgré toutes les difficultés que rencontre le prof de FLE dans son quotidien. Mais laissons l’envers du décor pour un autre moment. Je ne veux pas parler de choses qui fâchent aujourd’hui, préférant partager avec mes lecteurs deux projets FLE qui lient l’apprentissage de la langue au plaisir du théâtre. Ancien théâtreux moi-même, convaincu des bienfaits de cet art, comment en pouvait-il être autrement ? Nice, là où se tiennent les Universités du monde qu’organise Francophonia, a donc été le théâtre cet été d’une nouvelle rencontre et de vieilles retrouvailles.

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Jan Nowak et les stagiaires de la semaine 4 (Crédit photo: Lucas Bolea – Universités du Monde)

La nouvelle rencontre arrive de Pologne même si c’est d’abord une Biélorusse qui me l’a si bien présenté, merci Katia Shahoika ! Il s’agit du programme 10 SUR 10 que dirigent Iris Munos et Jan Nowak, fondateurs de Drameducation dont les missions phares de sont la promotion de l’apprentissage de la langue française par le théâtre et du théâtre contemporain francophone en Pologne et plus largement dans le monde. Cette année, Dramaeducation a tourné dans une quinzaine de villes en Europe.

10 SUR 10 ? De quoi s’agit-il ? Je me permets de reprendre la présentation de leur site : « Depuis 3 ans, 10 SUR 10 propose aux amoureux du théâtre contemporain francophone, aux jeunes et professeurs du monde entier de nouvelles et nombreuses pièces de théâtre de qualité. Ecrites chaque année en résidence d’écriture par des auteurs dramatiques francophones reconnus, les pièces 10 SUR 10 sont uniques, originales et actuelles. Elles se distinguent toutes par leur forme et leur originalité: elles sont courtes, rythmées et universelles. 10 SUR 10 est aussi un programme qui aide les professeurs de français dans le monde à réaliser des projets francophones autour du théâtre. Il lie avec cohérence plusieurs actions autour de l’apprentissage du français par le théâtre. Avec la diffusion des pièces dans le monde, des formations de théâtre et de FLE, des festivals, des accompagnements professionnels et personnalisés, vous aurez en main des outils et techniques de qualité d’enseignement-apprentissage du français par le théâtre. 10 SUR 10 – pièces francophones à jouer et à lire promeut à travers son programme les valeurs de la francophonie telles que le respect de la diversité culturelle, l’ouverture au monde et la paix. » Un beau programme qui ne se limite pas à la Pologne, où est né 10 SUR 10, ni même à l’Europe mais prétend atteindre l’ensemble de la planète ! La nouvelle rubrique du Français dans le monde, Étonnants francophones (en partenariat avec Destination Francophonie de TV5Monde) reprend justement dans son numéro 413 (septembre-octobre 2017) le témoignage de Jan Nowak sur cette belle initiative qui combine enseignement et théâtre.

Quant aux vieilles retrouvailles, ce sont celles avec mon ami Adrien Payet qui avait trouvé le temps de passer deux semaines à Nice alors qu’il est en pleine répétition : son école de français, Habla francés, à Ronda (Andalousie) était alors dans les derniers essais avant le levé de rideaux, prévu fin septembre.

Depuis longtemps, Adrien Payet est devenu pour beaucoup d’enseignants une véritable référence de l’art théâtral au service de l’apprentissage du français. Ses conseils et ses fiches pédagogiques que l’on retrouve dans son ouvrage consacré au sujet justement, Activités théâtrales en classe de langues sont toujours très appréciés.

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Photo extraite du spectacle Il était une fois le français (source: https://www.fle-adrienpayet.com/spectacles/)

Ses ateliers d’animation théâtrale font le plein et je connais même des stagiaires qui ne se déplacent que pour participer à l’une de ces classes ! Sa troupe Sur le bout de la langue propose des spectacles multidisciplinaires spécialisés en FLE.

On le sait, le théâtre est une excellente façon de perdre la peur à s’exprimer dans une langue étrangère, quel que soit le niveau et le public. Il permet de développer l’oralité ou le travail du corps pour s’exprimer avec plus d’aisance. Préparer une pièce de théâtre ou même que des extraits en classe de FLE est une bonne façon de favoriser l’interaction et la collaboration des apprenants tout en les incitant à avoir un esprit critique sur les prestations pendant les répétitions… Et tant d’autres choses encore que nous apporte le théâtre en classe. Il peut devenir un véritable projet pour la classe sur un trimestre ou sur toute l’année où toutes les compétences vont pouvoir s’y retrouver. Alors ? Rendez-vous sur les planches ?

(Mis à jour : 06/09/2017)

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TV5 Monde présente un compte rendu des SEDIFRALE 2014

Posted by Philippe Liria sur 06/04/2014

Les SEDIFRALE 2014TV5 Monde a proposé samedi 5 avril dans son émission Destinations Francophonie un bilan des SEDIFRALE 2014 qui se sont tenues au Costa Rica en février dernier.

Vous pourrez regarder quatre reportages à partir du site de la chaine : un résumé de l’évèmement et trois bonus :

– Bonus 1 : Les SEDIFRALE, un espace d’échange autour de la langue française
– Bonus 2 : La francophonie en Amérique centrale
– Bonus 3 : La situation du français au Costa Rica

Même si le ton critique du présentateur et les inquiétudes des interviewés montrent combien la situation est préoccupante, on peut regretter que la chaîne se soit trop centrée sur le Costa Rica d’une part et d’autre part, n’ait pas, dans le Bonus 2, interviewé aussi des repésentants, pourtant présents, du Honduras, du Nicaragua ou de Panama. On sait pourtant combien la situation est difficile pour le français dans ces pays et que la France a plutôt tendance à battre en retraite, laissant souvent les professeurs seuls dans leur lutte non pas pour contre l’anglais, assumé par tous, mais surtout pour éviter que le mandarin ou le brésilien ne prenne la place du français.

Situations complexes donc dans ces pays, et les SEDIFRALE ne semblent pas vraiment avoir répondu (mais y avait-il volonté de le faire depuis les institutions ?) à toutes ces questions et surtout ne semblent pas avoir servi pour que la France revoie sa politique d’enseignement de la langue dans la région, ainsi que de la formation des professeurs notamment à cause des coupures budgétaires qui touchent les programmes de bourse pourtant indispensables si nous voulons permettre aux actuels et aux futurs professeurs se rendre en France pour période longue.

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La ludification en FLE

Posted by Philippe Liria sur 01/12/2013

Je me souviens encore d’un article lu dans le quotidien catalan La Vanguardia au sujet des Jeux sérieux (Serious games / serious plays), c’était en juin 2009 (Juegos serios, en espagnol). Le principe m’avait alors paru intéressant mais à l’époque, je n’imaginais pas la dimension que ces jeux sérieux allaient prendre, grâce notamment au développement des réseaux sociaux. Le sujet m’intéresse mais je le connais peu. J’ai donc demandé à une collègue et amie, Fatiha Chahi, de m’écrire un billet qui présente la ludification. Fatiha Chahi a été enseignante FLE et conceptrice de contenus sur plateforme. Spécialiste du numérique, elle est actuellement éditrice chez Le Bla-Lab.

fatiha_chahiBillet écrit par Fatiha Chahi, 01 décembre 2013.

La ludification est un phénomène qui prend de l’ampleur dans différents secteurs de notre société. C’est une tendance que l’on retrouve aussi bien dans le marketing que dans le monde de l’entreprise et du management. Le secteur de l’éducation est aussi concerné dont le FLE, qui n’est pas à l’écart de cette évolution.
Certains d’entre vous se demandent sûrement de quoi il s’agit. « Ludification » est le terme choisi en français pour traduire le mot anglais « gamification », de « game » (jeu), nom sous lequel on connaît aussi ce phénomène. On parle aussi de Social gaming. La ludification n’est pas toute jeune, elle remonte en fait au début des années 70. Il fallait s’y attendre, c’est l’armée américaine qui l’a développée. Ce n’est pourtant que depuis les premières années de ce siècle qu’elle a pris de l’ampleur avec la généralisation d’Internet et plus encore des réseaux sociaux. Comme son nom l’indique, il s’agit de rendre ludique quelque chose qui a priori ne l’est pas. C’est pourquoi on parle d’ailleurs aussi de « jeux sérieux ». Et cette transposition doit permettre d’améliorer des processus de travail mais aussi, et c’est ce qui nous intéresse, d’acquisition de connaissances et de savoir-faire.
Les points essentiels empruntés au jeu vidéo sont les suivants :
– L’affichage d’une barre de progression
– La présence de tableaux de scores.
– La progression par niveaux de difficulté
– L’interface graphique empruntée aux jeux vidéo
– L’obtention d’un trophée, d’un badge, d’une récompense

Un outil marketing au service de l’entreprise
Avant de voir ce qui ce fait dans le monde de l’éducation, observons ce qui se passe dans celui de l’entreprise puisque c’est là que la ludification est certainement le plus présent, véritable outil de marketing interne et externe. Des entreprises, comme SAP, l’utilisent dans le cadre du management, pour sensibiliser leurs employés à l’écologie et améliorer leur responsabilité sociale. En effet, les employés qui s’impliquent dans des projets écologiques gagnent des seeds (graines). Il y a un classement des meilleurs scores, interne à l’entreprise, mettant en concurrence les différents départements de l’organisation. On retrouve bien ici la dynamique du jeu.
Il en va de même avec les voyages et séjours organisés par les entreprises (comme AXA par exemple) pour récompenser les meilleures performances et les meilleurs résultats de l’année parmi les employés.

Ribbon hero 2

Ribbon hero 2

Microsoft propose de son côté Ribbon Hero 2, un jeu permettant aux utilisateurs d’apprendre à utiliser au mieux la suite Office. L’interface est donc gamifiée et le « joueur » (en général un employé ayant un réel besoin et non pas une réelle envie) remplit des missions qui lui permettent de passer au niveau supérieur. À chaque mission, il acquiert de nouvelles compétences dans l’utilisation de l’outil.
De nombreuses entreprises utilisent la ludification dans leurs campagnes publicitaires. Les réseaux sociaux amplifient le phénomène et permettent un véritable marketing viral pour les marques.
Nike possède ainsi une application Facebook qui permet d’échanger des baskets virtuelles, de retracer l’histoire de la marque à travers ses produits phares et d’observer en temps réel les échanges de baskets à travers le monde. La collection du joueur est virtuelle mais l’effet marketing est lui, bien réel.

Si la ludification sert l’entreprise, qu’en est-il des employés ?

L'Oréal recrute à travers le jeu Reveal.

L’Oréal recrute à travers le jeu Reveal.


Depuis 2011, L’Oréal recrute ses stagiaires grâce à l’un de ces jeux : Reveal, une application à partir de laquelle les candidats évoluent dans l’univers de l’entreprise et doivent résoudre des problèmes pour gagner des points et passer ainsi au niveau suivant. Pour y parvenir, ils doivent faire preuve de rapidité et prouver, à travers des jeux, leur bonne connaissance de l’univers de la marque. Ils augmentent aussi leur chance en captant de nouveaux clients potentiels à travers les réseaux sociaux. Pour L’Oréal, le bénéfice est double : recruter des stagiaires et communiquer (en faisant le buzz).

Et dans l’enseignement des langues ?
Des jeux sérieux existent dans le domaine de l’enseignement-apprentissage des langues vivantes:

Le jeu Thélème est présenté sur sa page web comme un « jeu en ligne massivement multi-participants. Les joueurs sont immergés dans un univers visuel interactif dans lequel ils réalisent des quêtes ludiques dans la langue d’apprentissage. Ils y rencontrent d’autres participants, allophones ou francophones, avec lesquels ils peuvent s’allier, combattre, échanger, négocier… et le faire en français ». Le jeu allie l’aspect ludique, l’activité sociale ainsi que la pratique et l’apprentissage du français.

"Speak French or die" est le slogan de Thélème

« Speak French or die » est le slogan de Thélème


Se présentant comme le premier véritable jeu sérieux pour apprendre le français, Les Éonautes est un autre jeu de cette catégorie, conçu par la même équipe, destiné aux apprenants de FLE (la communauté des joueurs de Thélème étant plus ouverte et large), il transporte le joueur dans différentes époques de l’histoire de France, celui-ci part à la recherche d’informations, répond à des énigmes et interagit avec des avatars.
Les éonautes - vidéo de présentation

Les éonautes – vidéo de présentation


Il existe d’autres outils qui ludifient la classe tels que ClassDojo. L’idée est toujours de se servir des mécaniques du jeu à des fins pédagogiques. Le logiciel de gestion de comportements se propose d’accroître l’engagement des élèves à travers un système de récompenses (sous forme de points et de messages). Les apprenants ont tous un profil, ils reçoivent des feedbacks positifs ou négatifs (pour la participation, le travail de groupe, le bavardage…).
Babble planet offre un univers graphique ludique et esthétique. Cet outil français sert à l’apprentissage de l’anglais pour les enfants et offre des feedbacks instantanés en fonction de la prononciation (l’image du mot prononcé est plus ou moins nette selon la qualité de la prononciation de l’enfant).

Pour les cours en présentiel, il existe également beaucoup d’applications ludiques permettant d’enrichir le cours de langue. Beaucoup sont anglais mais peuvent s’utiliser en classe de FLE. C’est le cas de l’application Triptico (du britannique David Riley) offrant une batterie de petits outils allant du compteur de points au chronomètre en passant par des outils de gestion de groupes et d’autres applications pour créer de véritables activités pédagogiques. Le site Classtools.net offre la possibilité de créer des activités pour travailler différentes compétences de façon ludique, allant du jeu d’arcade à l’utilisation des QRCode.

Ne pas perdre de vue les objectifs d’enseignement/apprentissage
Tous ces outils sont fascinants et il n’est pas rare de voir le côté attractif et motivant qu’ils dégagent lorsqu’on les utilise dans nos classes, le résultat est encore plus probant avec ladite Génération Y. Ils peuvent être un véritable adjuvant dans notre enseignement car ils offrent la possibilité de proposer une autre perspective au moment de travailler diverses compétences. Bien entendu, il faut être conscient qu’on ne va pas ludifier l’éducation mais simplement permettre aux apprenants et aux enseignants, de façon ponctuelle, de travailler différemment. Il faut faire attention à ne pas oublier les objectifs réels de l’apprentissage au profit du jeu. L’éducation entièrement ludifiée ne me semble pas souhaitable mais le fait d’allier le jeu et les technologies à une véritable réflexion pédagogique peut permettre de faire naître des outils améliorant l’enseignement-apprentissage des langues vivantes et du FLE en particulier.

*Sources : Une partie de l’information sur la ludification dans le monde de l’entreprise contenue dans ce billet provient du site gamificator.

Pour aller plus loin :

The serious side of playing games – learning world (en anglais)
La même chose mais sous-titré en français.
Les jeux sérieux : s’investir dans de nouvelles pratiques
Quel(s) type(s) de jeux sérieux pour la formation ?
Les Serious games, ou la pédagogie par le jeu
Serious game et apprentissage collaboratif : savoir-faire et savoir devenir
Le pearltree des jeux sérieux d’Alain Bolli

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Lancement officiel du site « Parlons français, c’est facile ! »

Posted by Philippe Liria sur 27/07/2013

Parlons français, c'est facileLe 18 juillet dernier à l’occasion des Journées de l’Institut français qui se tenaient à Lille, le Ministère des Affaires Étrangères (MAE) a officiellement lancé le site Parlons français, c’est facile !. Ce site, que finance le MAE, est un portail de sensibilisation au français du réseau. Entièrement gratuit, il propose une grande quantité d’activités ludiques et récréatives basées sur des documents authentiques et des webdocumentaires inédits réalisés par TV5MONDE*.
À partir de deux webdocumentaires (pour le moment, deux autres sont en préparation), Partir et Ressentir, les apprenants pourront construire un parcours d’apprentissage. Les ateliersDes ateliers leur sont proposés selon leur niveau (de débutant à avancé) où ils trouveront des jeux, des quizs (grammaire, lexique, culture), des questions de compréhension… S’inscrivant pleinement dans une démarche Web 2.0, ce site propose aussi aux apprenants de relever des défis qui les conduisent vers des sites francophones où ils pourront mettre en pratique le français appris dès les premières heures. Les défis

Des cartes Mémos pour chaque niveau sont proposées pour que les apprenants voient ou revoient des notions de langue ou de culture. On peut regretter que ce site qui dit être multilingue ne propose jsutement pas d’explications grammaticales ou culturelles dans les langues annoncées, ce qui faciliterait un apprentissage en autonomie.
Les mémos
Les apprenants disposent d’une entrée Test qui leur permet rapidement de trouver leur niveau.
Comme il ne s’agit pas non plus de laisser les visiteurs du site seuls dans leur coin mais plutôt de les inciter à rejoindre la communauté francophone, on leur donne la possibilité d’identifier, à partir d’une carte interactive, les Alliances françaises et les centres français labellisés où il est possible de poursuivre l’apprentissage du français.
Les histoires de Nadine et Nabil que l’on suit à travers les webdocumentaires permettent aussi aux apprenants d’avoir un regard ouvert sur une francophonie authentique et plurielle.

Et pour les professeurs de FLE, ce site constitue aussi une excellente base de données notamment avec 20 vidéos d’excellentes qualités et qu’ils pourront facilement utiliser en classe en fonction des niveaux, indépendamment des activités qui accompagnent.

Un site vraiment intéressant, à découvrir ou à faire découvrir. Bravo !

*Outre le MAE et TV5 Monde, Parlons français, c’est facile ! est un projet « collaboratif » qui réunit une importante équipe d’experts de l’Institut français, de l’AFPIF, du Cavilam, du CIEP, du C.L.A, de la Fondation Alliance française.

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À revoir… Acoustic accueillant Moustaki…

Posted by Philippe Liria sur 25/05/2013

Georges Moustaki

Georges Moustaki

Quand la nouvelle est tombée, il y a eu un certain vide. Georges Moustaki n’est plus. Le chanteur, qui a toujours été en lien avec la Francophonie, est parti courir les jupons vers d’autres cieux et en toute liberté, nous plongeant dans une grande tristesse et une certaine solitude sans cette voix qui nous a accompagnée si souvent. Il y avait toujours un ami qui prenait une guitare et, que ce soit autour d’un feu de plage ou de cheminée, se mettait à gratter quelques notes et, tous en choeur, nous entonions Le métèque ou Ma liberté.

TV5 Monde a rendu hommage à Georges Moustaki en rediffusant vendredi dernier un reportage de 2003 de 2003.
La chaîne francophone a aussi mis sur son site plusieurs liens où vous pourrez retrouver le chanteur évoquant Piaf ou Alexandrie… Des moments à écouter et à partager avec vos élèves pour qu’il découvre non seulement un chanteur français, mais aussi un véritable citoyen du monde.

Retrouvez aussi le site officiel avec énormément d’information sur le chanteur et le texte de toutes ses chansons.

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L’Afrique doit-elle attendre pour être équipée en tableau blanc numérique ?

Posted by Philippe Liria sur 17/06/2010

Cette question revient souvent. En effet, quand nous analysons la possibilité de diffusion d’un matériel numérique, nous nous topons encore trop souvent aux remarques sur le manque de développement de certains pays. Ce qui rendrait ces marchés peu intéressants pour les concepteurs de matériel numérique. Pourtant, je constate au cours de mes déplacements en Amérique Latine que le développement numérique n’est vraiment en retard par rapport aux pays soi-disant plus avancés. On nous dit aussi qu’en Afrique, il n’y a rien à y faire et que le numérique n’est pas prêt d’arriver. D’autres ont une autre vision du continent africain et ont bien compris que, face au déficit de matériel, le numérique peut ouvrir de nouvelles portes. Alors pourquoi faudrait-il attendre ?

Une réflexion à suivre sur TV5 Monde grâce à un projet en coopération avec REPTA.

http://www.tv5.org/TV5Site/publication/galerie-269-2-Un_tableau_pour_l_Afrique.htm

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